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Mars 2006 - Le journal de bord "Marseille-Manhattan

Le 17 novembre 2004 ,19hOO :
Premier contact où quand le groupe archi rencontre le groupe art au Corbusier .

L'architecture " bateau " accueille en son ventre un microcosme impatient de se lancer dans le départ... Un pont commence sa pose, entre l'art et l'architecture, entre lycéens et étudiants, entre professeurs d'univers différents, entre Marseille et Manhattan ...Ainsi l'aventure s'ouvre avec une porte au 448 du boulevard Michelet : une sonnerie timide néanmoins authentique retentit et chaque fois c'est une nouvelle personne qui entre. Un désordre ponctue l'espace au fur et à mesure où chacun en silence d'abord, s'installe. Puis, un à un, ils apportent leur bruit et le studio devient un antre bruyant plein de 16 personnes ; les professeurs sont déjà là, Audrey, Karine, Alain et Jean-Claude ; les autres c'est aussi des sons... Lilian, Julia, Romain et Christian, Julie, Katherine, Anthony, Marie, et, Catherine, Mathieu, Clément et Stéphanie. Tous sont volontaires pour cet inconnu qui attend l'annonce : mouvements dans la ville! Ce soir, sont les prémisses murmurants d'un périple qui démarre par des déplacements:Tous viennent autour des professeurs parce qu'ils parlent... Ils disent que c'est maintenant, que nous avons été élus, que nous sommes ensemble pour donner du cerveau et de l'âme à des idées qui cherchent à sortir d'une routine, qui fouillent la possibilité de faire voir autrement à la fois l'enseignement et la ville. Ce sera toute cette équipe qui prend le pari de " bouger " intra-muros et ailleurs pour proposer un regard inédit sur la ville, vue par des jeunes, encadrés par des adultes avant tout motivés pour les laisser aller au gré de leurs initiatives, pour faire émerger le meilleur en eux et ... et, cela vaut bien quelques mouvances...Il est 21 heures et nous proposons un exercice par duo : un élève et un étudiant planchent rapidement sur un grand morceau de papier à partir d'une expression simple : " mouvements dans la ville. " Six couples s'activent dans un joyeux tintamarre en étalant leur feuille et leurs outils un peu partout.La porte d'entrée s'écarte, celle du balcon aussi, tous investissent les lieux pour jeter leurs idées en mots ou en dessins. Les professeurs assistent à l'action et regardent les corps et les visages concentrés sur ce qui peut venir en face du blanc. Quinze minutes plus tard c'est l'heure du bilan ; chaque duo exprime à l'oral ce qu'il a voulu mettre en évidence : le concept du mouvement associé à celui de la ville fait voir toutes sortes de pistes. Déjà interviennent les personnalités et les regards divergents. Pourtant cela a débuté avec la même chose? 21H30, les panneaux sont affichés sur les murs du studio ; on croirait une exposition sauvage à peine posée, aussitôt partie. Photos ! ! ! Jean-Claude capture vite les visages du petit monde: 16 personnes figurent désormais dans un trombinoscope. Les premières traces visibles font présager le reste à venir...Il est 22h00. Alain annonce l'information : la date et le lieu de notre première action : le samedi 18 décembre à 14h00 au Vallon des Auffes. Très vite le groupe se disperse. Le studio 448 retrouve son tempérament solitaire pendant que les derniers occupants quittent le navire avec en tête, le désir...

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